
La propagation de la pandémie de coronavirus en Europe a mené les Etats Membres de l’Union Européenne à adopter une série de mesures d’urgences afin de contenir le virus aussi rapidement et efficacement que possible. Une grande majorité des gouvernements ont limité drastiquement les trajets internes et internationaux, ont mené des contrôles sanitaires, fermé les écoles, universités, magasins et places publiques, déclenché un confinement de la population, et ainsi beaucoup limité la liberté de mouvement et de rassemblement. De même, le suivi des contacts, localisations et données de la population impactent la vie privée et la protection des données. Des amendes et peines de prisons sont introduites contre les personnes qui violeraient ces mesures restrictives. Le droit de demande d’asile est suspendu dans toute l’Europe, les prisons souffrent de mesures restrictives relatives aux visites et les catégories les plus vulnérables sont exposées à des risques de discrimination et de violence. La système judiciaire a été suspendu dans de nombreux pays, avec des délais toujours reculés. Selon les critiques, plusieurs gouvernements ont profité de cette situation d’urgence comme expose pour proposer et approuver des lois controversées qui mettent en danger la liberté d’expression ou non sont pas reliées au combat contre le covid-19.